Côté propriétaires : vous devez estimer au plus juste le budget alloué car sinon votre rentabilité en sera impactée après la réalisation des travaux.
Côté locataires : après un hiver dans un logement mal isolé, très peu de locataires restent ! En effet, cela représente la deuxième plus grosse dépense après celle du loyer.
Question : Est-ce que vous voulez éviter la vacance locative ?
Alors, on vous invite à lire la suite…
Nous allons détailler pour vous, tous les points de contrôle à effectuer lors de chaque visite de bien.
Sachez qu’il existe trois types d’isolation :
– Thermique
– Phonique
– Acoustique
Elle se démarque des autres types d’isolation puisque le budget consacré à sa création ou à son amélioration reste généralement important. Mais c’est un effort nécessaire qui vous permettra de garder vos locataires plus longtemps voire même de valoriser vos loyers.
Comme vous pouvez le voir, il existe différentes manières pour isoler donc minorer sa dépense électrique :
– Extérieur : façades, toitures, fenêtres,
– Intérieur : sols, murs intérieurs, combles perdus
Dès le début de votre visite, regardez l’état de l’isolation extérieure :
– La façade peut être recouverte d’un crépi, d’un autre enduit voire encore d’un bardage en bois ou en aluminium.
– Identifier l’état d’usure et demander la date des derniers travaux
– N’hésitez pas à faire intervenir un artisan pour avoir un devis
Une fois à l’intérieur, pensez bien-sûr à :
– Regarder les huisseries. Si les fenêtres mais également les portes donnant sur l’extérieur (porte d’entrée…) sont récentes, et en double vitrage, cela vous évitera une dépense importante et assurera un bon très point pour l’isolation du logement.
– Demander à voir les combles. La laine de verre, après quelques années, se tasse et perd de son efficacité. La changer aura un impact positif sur l’isolation thermique. Sans oublier l’isolation à 1 euro est devenue très courante. N’hésitez pas à vous renseigner pour savoir si vous êtes éligibles. https://www.economie.gouv.fr/cedef/isolation-un-euro
– Identifier les faux-plafond, le plancher et les murs. Demander et sonder afin de déterminer si l’isolation a bien été réalisée. Il existe des alternatives intéressantes pour renforcer l’isolation.
Se protéger des bruits de l’extérieur. Faîtes une comparaison du bruit ambiant : fenêtre ouverte, et fenêtre fermée. Vous verrez vite leur efficacité (ou non !).
En effet, comme nous l’avons expliqué dans la partie isolation thermique, les fenêtres récentes et en double vitrage ont plusieurs avantages (phonique et thermique) et sont indispensables de nos jours pour éviter la vacance locative.
Les logements qui n’en sont pas équipés se louent beaucoup moins facilement.
Une solution ? Vous pouvez toujours isoler phoniquement vos murs ! – 15 DCB !
Se protéger des bruits de l’intérieur. C’est une cause fréquente de départ des locataires. Trop entendre ses voisins, renvoie à une mauvaise isolation et ces nuisances sont souvent mal tolérées par les occupants.
Lors d’une visite, prêtez attention au bruit provenant des étages supérieurs. Si cela est possible, demandez à quelqu’un de marcher sur le palier supérieur pour évaluer le volume sonore.
Afin de minimiser ces problèmes, de nombreuses solutions sont à envisager :
– Les peintures anti bruit (réduit de 3 à 15 décibels),
– La pose de plâtre sur les murs,
– La création de faux plafond ( -25 décibels pour 13 cm d’épaisseur). Cela améliorera également l’isolation thermique de l’appartement,
– Les tapis en mousse alvéolaires ou anti-vibrations peuvent être installés sous des appareils comme les machines à laver amortissent